Pérou

20.1.03

Cuzco la belle

Le reveil que nous avons achete hier nous a reveille a 6:00. Une connaissance d'Elisabeth qui est chauffeur de taxi nous a emmenes a l'aeroport d'ou nous nous sommes envoles vers 9:30 a bord d'un Boeing 717 datant d'un autre siecle en direction de Cuzco, capitale de l'empire Inca.
A l'arrivee le soleil nous avait rattrape ainsi qu'un groupe de musique andine qui jouait des morceaux de leur disque (a vendre biensur) en attendant que les passagers recuperent leurs bagages. Nous avons rencontre un argentin avec qui nous avons partage le taxi jusqu'a la Plaza de Armas (celle de Cuzco, aujourd'hui. Il va falloir vous habituer car il y en a une dans chaque
ville!!!). L'ambiance est ici tres differente de celle de Lima; ici on respire et les constructions sont typiques. Nous avons choisi d'elire domicile en plein coeur de Cuzco a l'hotel Los Niños appartenant a une hollandaise. Elle a adopte une douzaine de jeunes peruviens qui l'aide dans la bonne tenue de l'hotel et verse des revenus a une association. L'hotel est en fait une maison coloniale espagnole renovee avec son patio a etage avec quelques tables decorees de fleurs fraichement coupees. Notre chambre s'appelle JULIO. Esperons que je ne me mette pas a pousser la chansonnette toute la nuit comme le Julio que vous connaissez. A moins que cela ne soit le sang chaud latin qui m'habite (vivement ce soir)!
La fin de la matinee fut consacree a une petite excursion dans la ville. Nous sommes tombes sur une galerie d'echoppe d'artisanat peruvien, que c'etait beau. La faim se faisant sentir, nous sommes alles dejeuner non loin de la Plaza de Armas dans un restaurant vegetarien tenu par des adeptes de Krishna. Les ennuis de sante ont alors debute (rien de grave je te rassure maman!). Cuzco etant situe a une altitude de 3400 metres, j'ai vite senti les effets secondaires de l'altitude : vertiges et maux de tete ou plus communement appele Soroche. La tenanciere du restaurant m'a alors propose un Mate de Coca, infusion a base de feuilles de coca dont on tire la substance tant apprecie des jeunes cadres overburnes. J'ai bien essaye de les aspirer par le nez mais ca n'a pas marche! Elle m'q egalement donne une reserve de feuilles a macher pendant la journee, le gout est assez desagreable puisque cela ressemble a du gazon fraichement tondu et en train de fermenter/secher au soleil. J'ai quand meme avaler mon sandwich a la viande vegetarienne (bof!) et mon jus de carottes. Sandrine a manger la moitie de son plat a base de pommes de terre (Ah les patates!) et de sauce a la cacahuete avant de me piquer mes frites.(Sandrine s'exprime : "D'abord c'est pas la moitie mais les 3 quarts, en plus il avait plus faim, il ne voulait plus de ses frites et puis oui j'aime bien les patates"). Un seul commentaire : la senilite la guette! Afin de recuperer quelques forces j'ai quelque peu force Sandrine a rentrer a l'hotel pour faire une sieste. Quand nous avons emerge, une petite pluie tombait sur la ville. Nous avons decide d'aller a la peche aux infos pour preparer le trajet de demain qui nous conduira aux pieds du Machu Picchu. Le temps de fermer la porte de la chambre, une averse "amazonienne" nous est tombee sur le coin du nez. Nous nous sommes abrites sous des arcades ou une cusqueña, habitante de Cuzco, nous a quelque peu renseignes et invites a un spectacle folklorique peruvien...nous verrons si nous avons (prenons?) le temps d'y aller. L'heure de fermeture des visites des monuments etant proche et l'averse n'etant toujours pas terminee, nous sommes en train de vous ecrire.

Nous allons contre notre gre faire une pause dans ces aventures epistolaires car les acces a Internet seront plus que restreint pendant les prochaines 72 heures qui seront consacrees a rejoindre Aguas Calientes, le ville la plus proche du Machu Picchu, et a visiter la Vallee Sacree.

Bisouilles

PS : toujours une salle de bain avec la chambre, nous allons encore devoir nous laver...zut!!!




Enfant dans la rue